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Monday, May 08, 2006


FÊTE DE L’EUROPEOrganisée par les Institutions européennesUne Europe sociale – Une Europe de la mobilité

L’Europe s’est agrandie et est encore appelée à s’étendre. De nouveaux horizons s’offrent à tous les citoyens et la coopération va en s’intensifiant. Dans ce cadre, les Institutions européennes placent la fête de l’Europe 2006 sous le signe de la mobilité des travailleurs et des étudiants ainsi que de l’Europe sociale.

Sunday, May 07, 2006

le salaire des menages

Mathieu Delormeau, dans sa chronique "Argent" dans l’émission médias d’Europe 1 (Morandini) a ce matin dévoilé quelques chiffres. Le thème étant les "chroniqueurs"...
En tête des mieux payés, on trouverait Laurent Baffie avec plus de 6.000 euros par participation à Tout le monde en parle de Thierry Ardisson. "Sniper" a un prix...
Ensuite, chose étonnante - et Mathieu Delormeau tient à employer le conditionnel tant il semble y avoir "secret défense"...- Stephane Guillon toucherait 5.000 euros pour sa courte chronique hebdomadaire dans l’émisison animée par Bern sur C+ !
Guy Carlier lui se "contenterait" de 3.500 euros par émission. Pour ONPP le dimanche.
Les chroniqueurs d’On a tout essayé seraient eux tous payé à la même échelle : 1.700 euros par émission. Soit une jolie manne pour ceux enregistrant trois émissions par semaine...
Avec une moyenne de 2 participations par semaine, Steevy toucherait ainsi par exemple autour de 13.600 euros ! Christine Bravo ou encore JL Lemoine par exemple avec une moyenne de 3 émissions par semaine pourraient cumuler ( avec un "mois plein" ) plus de 20.000 euros ainsi...
Autres chiffres donnés :
Eric Zemmour, Muriel Cousin, Frederic Beigbeder toucheraient autour de 1.500 euros par émission.
Une participation - avec chronique - à Nous ne sommes pas des anges ou encore Pour le plaisir serait payée entre 400 à 500 euros.

17 mai

Le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie
En août 2004, Louis-Georges Tin lançait l’idée d’une Journée mondiale de lutte contre l’homophobie. La date proposée fut le 17 mai, en souvenir du 17 mai 1990, date à laquelle l’OMS décida de supprimer l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Mise en place par une équipe de personnes motivées, cette première fut un grand succès, relayé par plus d’une centaine de manifestations d’une vingtaine d’associations dans toute la France et surtout dans plus de quarante pays. Une pétition fut lancée, qui regroupe à ce jour près de 16000 signatures (http://www.petitiononline.com/idaho/petition-sign.html).
Ces succès ont permis d’obtenir des avancées politiques. Deux grandes victoires ont pu découler de cette première journée : le 19 mai 2005, le Parlement fédéral de Belgique a institué le 17 mai Journée nationale de lutte contre l’homophobie ; le 18 janvier 2006, le Parlement européen a voté une résolution qui confirmait son soutien officiel à la Journée mondiale de lutte contre contre l’homophobie, et annonçait en outre un séminaire sur le sujet qu’il organisera le 17 mai 2006.
Ces succès, pour motivant qu’ils soient, ne doivent pas faire baisser la mobilisation: dans le pays mis en avant en 2005, le Sénégal, le correspondant d’IDAHO a été passé à tabac et a dû fuir la ville où il habitait jusqu’alors.. Dans le pays mis en avant pour 2006, la Russie, le Maire de Moscou et toutes les autorités religieuses réunies (grand rabbin, père des orthodoxes, chef du mouvement pentecôtiste, mufti) ont prononcé des discours de haine homophobe, s’opposent à la marche des fiertés LGBT organisée à l’occasion de la Journée mondiale (cette marche est une première historique en Russie!) et pour certains, ont même appelé au meurtre de tous les participants de la Pride.
Ailleurs dans le monde, en Iran ou en Pologne, les personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans sont menacées ou persécutées (cf. le communiqué de la Fédération du 27 avril). La France s’est distinguée cette année par l’expulsion de personnes homosexuelles pacsées avec des Français, contrairement aux engagements du Ministère de l’Intérieur (ils ont pu revenir en France sous la pression des associations homosexuelles), et le nouveau projet de loi déposé par le gouvernement prévoit de durcir encore la législation en matière d’immigration.
Plus que jamais les associations sont mobilisées pour que les personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans puissent vivre dans la dignité et le respect. Nous appelons le gouvernement français, à la suite du gouvernement belge, à instituer le 17 Journée nationale de lutte contre l’homophobie.
Toutes les infos sont sur : IDAHomophobia.org
De Nouméa à Reims, la Fédération des Centres LGBT relaie l’appel du collectif IDAHO (International Day Against Homophobia) et appellent à une reconnaissance de la Journée par le gouvernement français

Friday, May 05, 2006

aides

Prévention : Aides, court mais gay !Aides lance une nouvelle campagne de prévention à destination des gays : un court-métrage diffusé en exclusivité sur Pink TV jusqu’en août. Directeur de la communication de l’association de lutte contre le sida, Olivier Denoue explique la démarche.
Dans quel esprit a été réalisée cette nouvelle campagne et quels en sont les objectifs ?
C’est l’envie de sortir des sentiers battus qui nous a guidé. Proposer un support de sensibilisation destiné aux gays qui soit inédit, attractif, et surtout pas sentencieux . Bref, aborder le thème de la prévention sans effrayer et s’amuser avec certains codes propres à la communauté. En fait, nous souhaitions décliner en version gay le clip "Baby Baby" sorti en 2005 et qui avait suscité un réel intérêt. Ce projet n’a cependant pu voir le jour que grâce à l’engagement de partenaires qui ont mis gracieusement à disposition leurs compétences et leur enthousiasme. C’est ainsi que notre agence TBWA/Paris et les sociétés Mikros et Wanda ont travaillé durant quatre mois pour donner naissance à ce clip. Si nous étions ambitieux en matière de création, notre objectif reste plus modeste : valoriser le port du préservatif chez les gays, et sensibiliser les hétéros à certains aspects de la vie des homos. Ce clip de prévention met en avant les difficultés à être gay aujourd’hui. De quoi cela témoigne t-il ? A Aides nous avons toujours considéré qu’il fallait se battre pour plus de prévention et d’accès à la santé pour les gays. Mais nous avons aussi toujours considéré que le niveau de prévention et de précaution pour soi dépendait des conditions générales faites par la société aux groupes humains qui la composent. Qu’en est-il aujourd’hui de ces conditions ? Depuis le mois d’avril de cette année, le mouvement d’agressions s’est accéléré : un gay assassiné chez lui début avril, à Paris ; un gay retrouvé agonisant à son domicile début avril, à Paris à nouveau ; une lesbienne frappée en pleine rue, à Marseille le 8 avril ; un gay tabassé sur une plage, à Perpignan encore le 8 avril ; un gay échappe de peu à un autre tabassage, le 13 avril à Strasbourg ; un couple de jeunes de gay se fait aussi agresser, à Orléans le 16 avril ; et récemment encore un gay est frappé sur son lieu de travail, à Nanterre. Il était donc indispensable que des questions sociétales soient abordées dans ce clip et le format de trois minutes le permettait. Quel public gay visez-vous avec cette campagne ? Nous toucherons probablement davantage les gays qui se reconnaissent dans la communauté et pas forcément l’ensemble "des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes". Ce clip joue volontairement avec certaines caricatures, certains codes et surtout beaucoup d’auto-dérision. Un mode d’expression auquel seront probablement plus sensibles les gays intégrés dans la communauté. Cette campagne est diffusée en exclusivité sur Pink TV. Le sera-t-elle sur d’autres chaînes ? Sera-t-elle déclinée sur d’autres supports ? Nous devrions sortir rapidement une déclinaison print de ce clip. Que nous proposerons aux principaux médias gays et que nous déclinerons en affichettes pour notre réseau. Pink TV était naturellement notre priorité. Nous sommes ravis que ce clip les ait séduits et que la chaîne en propose une large diffusion. Cependant la qualité objective de ce support et le désir de Aides de démultiplier les messages en direction des gays nous poussent à démultiplier à terme les supports de diffusion. Notamment promouvoir ce clip sur Internet, le proposer aux établissements gay disposant d’écrans, les festivals de films gay et lesbiens, et peut être très rapidement le cinéma. Le réseau Aides sera aussi un relais fondamental pour assurer une bonne diffusion de ce support. Sans oublier d’autres chaînes qui n’auront pas peur de diffuser ce court-métrage qui aborde la sexualité entre les hommes. En espérant que nos interlocuteurs comprendront qu’il s’agit avant tout d’histoires d’amour ! Propos recueillis par Jean-François Laforgerie Mis en ligne le 04/05/06

Thursday, May 04, 2006

petit debut

petit debut pour C.R.A.Z.Y. 05 mai 2006

Le jeudi 04 mai 2006




Début mou pour C.R.A.Z.Y. en France
Louis-Bernard Robitaille
La Presse
Collaboration spéciale
Paris
À quelques exceptions près, la critique est enthousiaste et chaleureuse envers le film C.R.A.Z.Y., de Jean-Marc Vallée. Côté spectateurs, la tendance est beaucoup moins nette. Les chiffres de la fatidique première séance du mercredi après-midi, connus hier dès 17 h 30, traduisent une tendance " molle ", selon les propres termes du patron d'Océan, Jean Hernandez, qui distribue le film.Avec une moyenne de 504 spectateurs pour chacune des 15 salles dans Paris où le film est projeté, ce n'est pas du tout un bide à 100 ou 150 entrées. Mais on ne peut pas non plus parler d'une ruée du public: si la tendance du début se maintenait, le film de Jean-Marc Vallée se dirigerait plutôt vers les 50 000 spectateurs en première semaine, pour environ 90 salles dans le pays. Les professionnels estiment qu'on peut parler de grand succès avec 1000 entrées par copie dans la semaine. C.R.A.Z.Y., pour l'instant, serait plutôt à mi-chemin, avec 500 entrées par copie. Un de ces démarrages mitigés, dont il est difficile de dire dans quel sens ira la courbe d'ici à dimanche soir." Je ne vais certainement pas vous dire que je suis content de ces premiers résultats, explique Jean Hernandez au téléphone. Disons qu'à 100 000 spectateurs, on sauverait tout juste l'honneur, à 250 000, je serais content. Et à 500 000, je serais ravi. Mais on n'en est pas là pour l'instant. Il a fait très beau ce mercredi et la fréquentation a été faible en général. Cela se jouera pendant le week-end, et ça dépend du bouche à oreille. "
La date de sortie choisie par Océan Films continue de laisser perplexes des professionnels du cinéma. " On sort du pont du 1er mai, on va vers celui du 8 mai, et beaucoup de gens en ont profité pour faire le pont de 10 jours, estime l'un d'eux. C'est, par définition, une mauvaise date pour les films en général. "
Coup de coeur des médias
Côté critique, le bilan est nettement plus tranché: le film de Vallée a droit à une critique surabondante, sympathique et flatteuse. Juste derrière Quatre étoiles, une comédie française à gros budget et à vedettes. De toute évidence, C.R.A.Z.Y. a bénéficié d'un véritable " coup de coeur " des médias.Mis à part Le Monde, qui ignore pratiquement le film (deux paragraphes pour deux pleines pages cinéma), la presse est favorable: entre 0 et 3 étoiles, la majorité des médias optent pour les deux étoiles: Télé Obs, L'Express, Le Figaro et Télérama. Les Inrockuptibles, Le Nouvel Observateur et Marianne se contentent d'une seule étoile. Mais le Point, Première et le Journal du dimanche vont jusqu'à trois.Il y a ici et là des réserves concernant la partie homosexuelle du scénario: pour Libération, cela relève des " clichés ", tandis que d'autres journaux trouvent l'histoire de Zac " pas intéressante ". En revanche, ce qui fait quasiment l'unanimité et suscite l'enthousiasme, c'est à la fois la chronique nostalgique des années 60 et 70, et ce portrait " si juste " de la vie de famille. " Des personnages joliment portés par des interprètes de grande qualité, avec une mention spéciale à Michel Côté ", écrit L'Express d'hier. " Une chronique tendre et juste ", pour Télérama. " On aime presque à la folie ", écrit le Journal du dimanche.Pour les distributeurs du film, comme pour Vallée et ses comédiens, il reste à espérer que le public visé (plutôt les 25-40 ans que les ados) ait lui aussi le même coup de coeur et que le fameux bouche à oreille se mette à fonctionner. Dans le bon sens. Réponse à cette question mardi prochain.

Lire aussi :C.R.A.Z.Y. bien accueilli par la critique en France

assez de polique spectacle

[Avec Arnaud Montebourg] : appel pour une télévision au service de la démocratie
2 mai
Après avoir été confronté à ses limites, Arnaud Montebourg met en cause la politique spectacle à la télévision. Avec sa décision de boycotter les émissions de divertissement, il propose à ses collègues parlementaires de faire de même pour contraindre le système médiatique à évoluer. Et il lance pour cela un appel destiné à secouer le CSA, pour une télévision au service de la démocratie. Signé par plusieurs parlementaires, cet appel est proposé à la signature de toutes celles et tous ceux qui en partageront l’esprit et la lettre.
Voici le texte de cet [Appel] :
« Etre téléspectateur et citoyen est devenu incompatible. Ces dernières années, malgré les problèmes considérables que le pays doit affronter et régler, les émissions de télévision consacrées à la vie de notre démocratie et à l’action publique et aux décisions politiques que la Nation doit assumer, ont connu une évolution dangereuse.
La disparition ou la relégation sur des cases horaires ou sur des chaînes confidentielles des émissions destinées à éclairer les citoyens dans leur choix, à les aider à participer aux grandes décisions nationales et européennes, émissions pourtant nécessaires à la vie démocratique de notre pays, a conduit peu à peu la plupart des élus ou responsables politiques de ce pays à accepter de participer à des émissions de « divertissement » diffusées à des heures de grande écoute ou touchant un public plus vaste, où, il faut bien le dire, les vraies questions touchant à l’état du Monde, de l’Europe et de la France ne sont jamais abordées. L’acceptation de ce phénomène par toutes les parties concernées a conduit à l’établissement d’une situation qui n’est plus acceptable, pour ne pas dire dangereuse pour la démocratie.
Le résultat est en effet accablant : ne subsistent désormais que des morceaux d’émissions politiques reléguées en fin de journal de 20 heures, entre publicité et météo, de très rares émissions spéciales à grand spectacle en période électorale, des rendez-vous plus ou moins réguliers débutant peu avant minuit sur le service public, et quelques émissions récurrentes sur des chaînes à vocation culturelle à l’auditoire malheureusement restreint. La récente suppression d’émissions régionales d’actualité sur une antenne dont c’est pourtant la vocation, est la dernière preuve du désintérêt des télévisions pour le débat public. Une majorité de citoyens français est ainsi privée de son droit d’accès légitime à une information politique de qualité.
A l’heure où notre pays connaît une crise de confiance sans précédent avec son système politique, nul ne peut se satisfaire de cette situation dégradante.
Il est urgent de remédier à une situation qui ne respecte pas les citoyens français, leurs élus et responsables politiques et qui n’honore pas les chaînes de télévision elles-mêmes. Nous demandons le retour aux heures de grande écoute sur les chaînes du service public comme celles relevant du secteur privé d’émissions politiques appropriées à la démocratie politique : émissions de débats contradictoires et approfondis ; émissions respectueuses de ceux qui s’y expriment et de ceux qui les regardent ; émissions représentatives de tous les courants d’opinions de la Nation. Des émissions qui soient dignes, enfin, des téléspectateurs et citoyens de ce pays.
Nous saisissons le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel afin qu’il rappelle toutes les chaînes à leurs obligations de service public et nous lui demandons que soient appliquées en ce sens les dispositions contenues dans les cahiers des charges et conventions des chaînes hertziennes publiques et privées.
Les citoyens ont besoin de politique, la télévision le leur doit. Les élections de l’année prochaine et l’avenir du pays qui en découle ne peuvent plus échapper aux citoyens soucieux d’être éclairés dans leur choix. »
Le 3 mai 2006, les premiers députés signataires sont :
Jean-Marie Aubron (PS), Jean-Paul Bacquet (PS), Gérard Bapt (PS), Jacques Bascou (PS), Patrick Bloche (PS), Jean-Paul Chanteguet (PS), Michel Francaix (PS), Alain Gouriou (PS), Georges Hage (PCF), Jean-Christophe Lagarde (UDF), Thierry Lazaro (UMP), Gilbert Le Bris (PS), Jean-Yves Le Déaut (PS), Marylise Lebranchu (PS), Michel Lefait (PS), Jean-Claude Leroy (PS), Martine Lignières-Cassou (PS), Lionel Luca (UMP), Philippe Martin (PS), Arnaud Montebourg (PS), Jacques Myard (UMP), Christian Paul (PS), Pascal Terrasse (PS).
Cet appel a besoin du soutien le plus large de tou(te)s les citoyennes et citoyens pour qui la télévision doit être mise au service de la démocratie.
Pour signer cet appel, il vous suffit d’utiliser le module proposé ci-dessous,
Pour réagir à cet appel, merci d’envoyer un mail (mentionner "appel CSA" dans l’objet du message SVP) : cliquer ici,
Pour publier votre point de vue sur l’appel et le débat qu’il soulève, le blog "Rénover, maintenant" sera heureux d’accueillir vos commentaires : cliquer ici,
Pour voir la liste des signataires, merci de cliquer sur le lien proposé ci-dessous :Un courrier électronique de confirmation vient de vous être envoyé. Vous devrez visiter l'adresse Web mentionnée dans ce courrier pour valider votre signature.

Wednesday, May 03, 2006

la sida en prison

==================================================PARIS : JOURNÉE SIDACTION "RÉDUCTION DES RISQUES EN MILIEU CARCÉRAL" Journée thématique" Réduction des risques en milieu carcéral "Mercredi 31 mai 2006Association reconnue d'utilité publique, Sidaction est le premier collecteur de fonds privés pour la lutte contre le sida en France. Créée en 1994, l'association soutient chaque année près de 400 programmes, tant de recherche que de prévention ou d'aide aux malades en France et dans les pays en développement. Soucieuse de n'exclure aucun public et consciente de l'enjeu que représente la prise en compte des questions relatives au VIH et aux hépatites en milieu carcéral, Sidaction soutient chaque année des programmes de santé en direction des personnes qui passent ou sont passées par la prison.En 2004, Sidaction a souhaité approfondir son soutien au développement de programmes associatifs afin d'accompagner l'émergence de réponses associatives adaptées aux questions posées par l'épidémie.Dans ce cadre, nous organisons une Journée thématique : " Réduction des risques en milieu carcéral "Cette journée s'inscrit dans le cadre général de la mission " Prison " de Sidaction, dont l'objectif est de soutenir le développement de programmes associatifs de prévention et de prise en charge du VIH et des hépatites en milieu carcéral. Pour cela nous tâchons à la fois d'accompagner les associations dans leurs projets, à la fois de les associer à l'élaboration d'un cadre méthodologique et contextuel qui permette le développement pérenne d'actions de qualité.Concernant la réduction des risques, nous nous heurtons à un cadre légal qui ne permet pas une exacte équivalence entre l'intérieur et l'extérieur, néanmoins nous constatons que l'éventail des possibilités existantes est loin d'être investi.Nous souhaitons sensibiliser les associations et les autres professionnels exerçant en milieu carcéral et permettre l'émergence de lignes directrices concernant, notamment, l'information et la prévention centrées sur la réduction des risques et sur le rôle des équipes soignantes dans la réduction des risques et l'accès aux soins.
Cette journée s\'adresse à tous ceux qui souhaitent développer ou participer au développement de programmes associatifs de réduction des risques en milieu carcéral, par leur expérience, leur témoignage et leur réflexion.Pour toute information :Malvina RoussinChargée de mission " Prisons "m.roussin@sidaction.org9h00 : Accueil9h30-10h30 : Séance plénièreLe Droit Français et international lié à la réduction des risques en milieu carcéralPrésenté par l\'Association Nationale des Juges d\'Application des Peines (ANJAP) et l\'Observatoire International des Prisons (OIP) 11h30-13h00 : Ateliers1. Réduction des risques : L\'information et la préventionTravail autour des méthodologies d\'interventionAnimé par l\'équipe de Sida Paroles2. Réduction des risques : L\'accès et la continuité des soinsL\'articulation entre les associations et les équipes soignantesAnimé par Philippe Griguère, Médecin Chef à château Thierry, Président du Collège des Soignants Intervenants en Prison (CSIP) 13h00-14H30 : Pause Repas14H30- 16h30 : Restitutions des ateliers, discussion 16h30- 18h30 : Présentation d\'expériences françaisesQuartier Intermédiaire sortants de FresnesPermissions de sortir pour participer à des actions de prévention, Argentant Intervention d\'une tatoueuse en milieu carcéral, DraguignanURL de la date de l\'agenda :http://prison.eu.org/breve.php3?id_breve\u003d3973___________________________________________________PRISON.EU.ORG est un site de Ban Public",1]
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Cette journée s'adresse à tous ceux qui souhaitent développer ou participer au développement de programmes associatifs de réduction des risques en milieu carcéral, par leur expérience, leur témoignage et leur réflexion.Pour toute information :Malvina RoussinChargée de mission " Prisons "m.roussin@sidaction.org9h00 : Accueil9h30-10h30 : Séance plénièreLe Droit Français et international lié à la réduction des risques en milieu carcéralPrésenté par l'Association Nationale des Juges d'Application des Peines (ANJAP) et l'Observatoire International des Prisons (OIP) 11h30-13h00 : Ateliers1. Réduction des risques : L'information et la préventionTravail autour des méthodologies d'interventionAnimé par l'équipe de Sida Paroles2. Réduction des risques : L'accès et la continuité des soinsL'articulation entre les associations et les équipes soignantesAnimé par Philippe Griguère, Médecin Chef à château Thierry, Président du Collège des Soignants Intervenants en Prison (CSIP) 13h00-14H30 : Pause Repas14H30- 16h30 : Restitutions des ateliers, discussion 16h30- 18h30 : Présentation d'expériences françaisesQuartier Intermédiaire sortants de FresnesPermissions de sortir pour participer à des actions de prévention, Argentant Intervention d'une tatoueuse en milieu carcéral, DraguignanURL de la date de l'agenda :http://prison.eu.org/breve.php3?id_breve=3973

le combat d'une mere

Le combat d’une mère
En prenant sur elle de représenter les homosexuels camerounais contraints à la clandestinité, l’avocate Alice Nkom brave avec panache les lois qui oppriment gays et lesbiennes et la rumeur qui fait d’eux les boucs-émissaires d’une société en crise.
Arnaud Gallay
mai 2006

«Chacun amène sa contribution aux droits humains», invoque Alice Nkom comme une évidence lorsqu’on demande comment cette avocate, jeune et énergique grand-mère en boubou et baskets, en est arrivée à représenter les homosexuels de son pays à la conférence mondiale de l’ILGA à Genève. Un peu plus tôt, devant les délégués venus des quatre coins du monde, elle avait fait rire une assistance captivée et émue en montrant des photos où on la voit tendrement serrer contre elle ses 9 protégés. Alice Nkom est là pour ces jeunes hommes emprisonnés depuis près d’un an, soi-disant pour avoir eu des rapports homosexuels. Une accusation qui, si elle ne repose sur aucune preuve, n’en est pas moins passible de six mois à cinq années d’emprisonnement en vertu de l’article 347 bis du code pénal camerounais.
Le mot homosexualité a mis le pays en effervescence ces derniers mois. Avant même que plusieurs titres de la presse locale aient fait leurs choux gras de «listes d’homosexuels» mêlant personnalités du monde politique, artistique, économique ou sportif, les dénonciations ont commencé dans les rues des grandes villes au printemps 2005. «Au départ, raconte Alice Nkom, un chef de quartier de Yaoundé avait signalé des personnes mêlées à des problèmes d’agressions, de jeux de hasard, d’alcool et d’homosexualité… Evidemment, tout cela s’est vite réduit à une chasse à l’homosexuel.» Après que deux femmes, elles-même accusées d’être homosexuelles, ont indiqué un lieu de rencontre gay, la police y a mené un raid et arrêté 35 personnes «…Ceux qui avaient de l’argent on pu s’en tirer rapidement, constate l’avocate. Ce sont les plus modestes qui sont restés sous mandat de dépôt. Le plus jeune avait 15 ans à l’époque.»
Exode«L’homosexualité est dépénalisée depuis longtemps en Europe, dans tous les pays où vivent tant de nos enfants. Mais lorsqu’ils retournent au pays, qu’est-ce qu’on leur fait? – On les soumet à des chantages, à des arnaques et à des moqueries. C’est comme ça qu’on favorise l’exode, la fuite des cerveaux.» Pour Alice Nkom, l’engagement pour les homosexuels n’est pas différent de celui qui la mobilise auprès des femmes et des adolescents dans les organisations de lutte contre le sida et d’éducation à la citoyenneté qu’elle anime. C’est justement au contact des jeunes et pour leur épanouissement qu’elle s’est rendu compte de l’enjeu que représente la défense des minorités sexuelles. «Je veux me battre. Si je ne partageais pas ce combat, cela voudrait dire que je ne protège pas mes enfants. Pour les sortir de là, je n’ai pas peur de prendre des coups – si quelqu’un est capable de m’en donner! A la vie, à la mort!»Pour «ses enfants», Alice Nkom s’est retrouvée face au préfet, à qui elle a annoncé qu’elle entendait créer une association de défense de l’homosexualité, l’ADEFHO. Face à cet officiel, choqué devant «l’illégalité et l’immoralité» d’un tel projet, la militante a expliqué le plus simplement du monde: «Ce ne sont pas les homos qui mettent au monde des homos!» Reste que l’ADEFHO ne reçoit aucun soutien au Cameroun, ni officiel, ni populaire – et encore moins médiatique – sinon de la part de celles et ceux qu’elle défend – mais qui restent cachés.
Comment en est-on arrivé là? Alice Nkom évoque le marasme économique et social dans lequel le pays se débat: un taux de chômage endémique et des coupes toujours plus profondes affectant l’aide sociale. Dans ces conditions, les rumeurs habilement manipulées trouvent un terreau fertile, particulièrement lorsqu’il s’agit d’homosexuels que beaucoup imaginent comme une fraternité occulte aux commandes du pays. «L’idée qui prévaut, explique-t-elle, est que les ministres homosexuels ont pillé le pays, et que si tu veux t’en sortir, tu n’as pas d’autre choix que de passer sur le canapé. Evidemment, ce qui choque et effraie les gens, c’est que l’on met leur masculinité en danger!».
DépénalisationInjuste, inapplicable et menant à toutes les dérives (les prévenus sont à tout moment susceptibles de subir un examen des voies anales), l’article 347 bis doit être rapidement abrogé. Alice Nkom est persuadée que cela est possible, avec un soutien international et pour peu que le président Paul Biya, monté au créneau pour condamner la violation de la vie privée par les journaux publiant les listes d’homosexuels, se décide enfin à faire cesser la chasse aux sorcières. «La dépénalisation, explique l’avocate avec ferveur, ce serait une première étape, mais un vrai coup de massue.»
En attendant un geste de la présidence, Alice s’avoue pressée de rentrer au pays.. Elle vient d’apprendre que le directeur d’un collège où 30 jeunes filles ont été exclues pour homosexualité a annoncé qu’il allait lire le nom des élèves à la radio pour les empêcher d’être réintégrées par une autre école. «Plus d’école, plus de travail, plus rien! s’indigne-t-elle. De cette manière, ils veulent se donner raison à eux-mêmes en montrant que les homos sont moins que des chiens.» Un terrible gâchis humain face auquel Alice Nkom n’est pas prête de baisser les bras.
Acquittés!Alice Nkom a finalement triomphé, apprend-on au moment de mettre ce magazine sous presse. Sans preuves ni témoin à charge, 10 minutes ont suffi au juge pour innocenter les prévenus après 11 mois derrière les barreaux. Le collectif Warning, relais français de l'ADEFHO, a souligné que pour ces hommes désignés nommément comme homosexuels, «sortir de la prison revient à accepter cette identité, apprendre à vivre avec ou bien à mieux la cacher (…) tout en sachant qu’à n’importe quel moment ils peuvent être battus, tués ou arrêtés par un de ces policiers qui pensent qu’ils n’ont pas le droit de vivre.»

Monday, May 01, 2006

boris franckel n'est plus

Figure du trotskysme européen, Boris Fraenkel, s'est suicidé
'intellectuel et figure du trotskysme européen, Boris Fraenkel, s'est suicidé à l'âge de 85 ans en se jetant d'un pont sur la Seine à Paris il y a une semaine, a-t-on appris lundi auprès de sa famille.
L'écrivain, qui avait initié l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin au trotskysme dans les années 60, a laissé une lettre à ses proches auprès desquels il manifestait depuis assez longtemps des intentions suicidaires.
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Il s'est jeté "du pont le plus haut de Paris" situé derrière la gare de Lyon, dimanche 23 avril tard le soir et son corps a été retrouvé deux jours plus tard dans le fleuve au niveau du 8ème arrondissement, ont indiqué ses proches.
Né à Dantzig (actuelle Gdansk) en 1921, il est arrivé en 1938 en France, où il a introduit le philosophe américain Herbert Marcuse dont il a traduit "Eros et civilisation" en 1966 (bien 1966) ainsi que le psychanalyste américain Wilhelm Reich. Il a également traduit des oeuvres de Lukacs et Trotski.
Animateur de la revue Partisans éditée par François Maspero, il fonda l'OCI (Organisation communiste internationale, trotskyste), ancêtre du Parti des travailleurs (PT) avec Pierre Boussel (alias Lambert) et dont il fut exclu à la fin des années 60.
Arrêté pendant les évènement de mai 1968, il fut expulsé vers la RFA qui le refusa, étant apatride. Il fut alors envoyé en rélégation dans un couvent de Lozère, à Nespinals, où il restera un an avant d'être libéré après une forte mobilisation d'intellectuels.
Il avait révélé dès 1997 l'appartenance de Lionel Jospin pendant plusieurs années à l'OCI. Mais Lionel Jospin avait démenti en arguant d'une confusion avec son frère Olivier, avant de reconnaître, en juin 2001, un an avant la présidentielle, son passé trotskyste après la révélation dans la presse de l'envoi d'une carte postale à Boris Fraenkel.
"On m'a souvent demandé pour quelles raisons, j'avais tenu à faire connaître ce passé-là de Jospin. Tout simplement parce que j'estime que le trotskysme n'est pas une maladie honteuse. Je crois bien que j'ignorais alors que Jospin cachait cette période de sa vie. Je supposais encore moins qu'il était resté si longtemps en contact avec Lambert, n'ayant plus eu le moindre rapport avec lui depuis 1966", expliquait Boris Fraenkel dans ses mémoires "Profession révolutionnaire" (Editions du bord de l'eau, 2004).

Sunday, April 30, 2006

15.000 tolérés, depot de gerbe

pour les dépôt de gerbes ds les différentes villes françaises, cela a ete l'horreur, sauf a lillle les gays, accompagnés des flamands roses ont pu déposer une gerbe, mais ils "étaient tolères,', les autres années, ils etait en garde a vue au commissariat c'est une honte, la oui j'ai honte pas d'etre francais , mais presque a marseille toujours la merveilleuse sylvie andrieu bacquet, et christian de leusse, mai sen catimini lamentable, nous sommes des sous hommes , réagissez bon dieu!!!!! 15000 morts 300.000 deportés pour faits d'homosexualité, cest pas rien, devrons nous le revivre ou les générations futures.???. CELUI QUI NE NE SOUVIENT PAS EST APELEZ A ETRE UN HOMME MORT.. Peut etre avez vous ds votre famille un gay ou une gay qui a souffert durant les 2 grandes guerres