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Classique dans sa forme, un portrait sans concession et plutôt réussi.
Le sujet : Portrait du chanteur George Michael.
Notre avis : Exercice périlleux qui peut facilement sombrer dans la complaisance et l’autopromotion, le portrait d’artiste est un genre assez casse-gueule. Présenté au Festival de Berlin et au Festival de Dinard, George Michael mon histoire se veut différent des autres opus aseptisés du genre, le réalisateur Southan Morris ayant décidé de brosser un portrait sans tabou du chanteur. Car si George Michael a toujours beaucoup fait parler de lui, force est de constater qu’il ne s’est jamais véritablement dévoilé au grand public. Avec ce documentaire, c’est chose faite. De son enfance aux débuts de Wham, de la mort de son premier amour à la disparition de sa mère, de son homosexualité à ses déboires judiciaires avec Sony, George nous dit tout, même le plus embarrassant. A ce titre, il revient ouvertement et avec beaucoup d’humour sur la fameuse affaire des pissotières (en 1998, George Michael est arrêté par un policier dans des toilettes publiques et accusé d’attentat à la pudeur) et nous prouve à quel point il sait manier l’art de l’autodérision. La preuve : après ce coming out pour le moins original (il n’avait encore jamais avoué publiquement son homosexualité), il compose la chanson Outside qui fait l’éloge du sexe à l’air libre et tourne un clip provocateur où il montre notamment deux policiers s’embrassant. S’il reste assez classique dans sa forme (images d’archives commentées par l’intéressé, témoignages de l’entourage, extraits de concerts et de clips), George Michael : mon histoire est au final un documentaire plutôt sympathique. Les nostalgiques de Wham seront ravis de revoir des images de concerts ou de clips de George Michael et son complice Andrew Ridgeley (avec shorts moulants et autres accessoires kitsch des années 80 !), les autres pourront être séduits ou agacés par le personnage...
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