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Monday, November 21, 2005

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bonjour, welcome, bienvenu, benvenito, http://groups.msn.com/vitrollesgaymardi, 22 novembre 2005

Le paradoxal rapport de l'Onusida
Si la prévention et l'accès aux traitements s'améliore, notamment dans certains pays parmi les plus touchés, les chiffres globaux de l'épidémie restent terrifiants • Plus de 40 millions de personnes sont porteuses du virus •
Comme chaque année, quelques jours avant le 1er décembre, journée mondiale contre le sida, l'Onusida (1) rend public son rapport sur les derniers chiffres de l'avancée de la pandémie. Un rapport lourdement paradoxal cette année. Alors que «de nouveaux éléments indiquent que les taux d'infection au VIH chez l'adulte ont diminué dans certains pays et que des changements de comportements pour prévenir l'infection – tels que l'utilisation accrue des préservatifs, une première expérience sexuelle plus tardive et moins de partenaires sexuels – ont joué un rôle décisif», les chiffres globaux sont effrayants, confirmant que la planète est devant la plus grande catastrophe sanitaire de son histoire. Ainsi, en 2005, il n'y a jamais eu autant de nouvelles contaminations à travers le monde: plus de 5 millions. Jamais on n'a compté autant porteurs du virus: plus de 40 millions. Et en 2005, plus de 3,1 millions personnes en sont mortes, dont 500.000 enfants. Des chiffres en augmentation qui s'expliquent en grande partie par la situation en Asie.
Commençons par les moins mauvaises nouvelles. Selon l'Onusida, «le Kenya, le Zimbabwe et certains pays de la région des Caraïbes montrent tous des diminutions de la prévalence du VIH au cours de ces dernières années, avec des taux globaux d'infection chez l'adulte en baisse au Kenya, d'un pic de 10% à la fin des années 1990 à 7% en 2003». Le rapport reconnaît également que l'accès au traitement du VIH s'est nettement amélioré au cours des deux dernières années. «Dans les pays à faible et moyen revenus, plus d'un million de personnes vivent désormais plus longtemps et ont une meilleure qualité de vie grâce au traitement antirétroviral, et on estime que de 250.000 à 350.000 décès ont été évités cette année grâce à l'élargissement de l'accès au traitement du VIH». D'où ces propos relativement optimistes du directeur de l'Onusida, Peter Piot. «Nous sommes encouragés par les résultats qui ont été obtenus dans certains pays et par le fait que des programmes soutenus de prévention du VIH ont joué un rôle essentiel dans la baisse des infections. Mais la réalité est que l'épidémie de sida continue à surpasser les efforts déployés pour la contenir aux niveaux mondial et national. Il est clair qu'un accroissement rapide de l'étendue et de la portée des programmes de prévention du VIH est requis de toute urgence».
L'Afrique reste le continent le plus touchéQuand on regarde les chiffres, continent par continent, on demeure impressionné par la variabilité de l'épidémie. L'Afrique subsaharienne reste la région la plus touchée au monde, rassemblant 25,8 millions de personnes vivant avec le VIH, soit près d'un million de plus qu'en 2003.
En Asie, ensuite: «Les niveaux du VIH dans les pays d'Asie sont faibles par rapport à ceux de certains autres continents, notamment l'Afrique. Cependant, les populations de plusieurs pays d'Asie sont si nombreuses que même de faibles taux nationaux de prévalence du VIH signifient que le virus a entraîné environ 520.000 décès en 2005.» Les comportements à risque – souvent de plusieurs types – continuent de provoquer de graves épidémies. «Les interactions entre consommation de drogues injectables et rapports sexuels non protégés, souvent dans un cadre commercial, sont au cœur de plusieurs de ces épidémies en Asie».
A un niveau plus faible, la situation se dégrade néanmoins de manière inquiétante en Europe orientale: le nombre de personnes vivant avec le VIH a augmenté d'un quart (passant à 1,6 million) depuis 2003, et le nombre de décès dus au sida a presque doublé au cours de la même période.
Un déficit d'information ahurissantEnfin, cette année, l'Onusida pointe un défaut devenu chronique qui laisse pantois, près de 25 ans après l'émergence des premiers cas au monde, à savoir l'ignorance. Selon une enquête inédite menée aux Philippines en 2003, plus de 90% des personnes interrogées pensaient toujours que le VIH pouvait se transmettre en partageant un repas avec une personne séropositive. Autre insuffisance, le dépistage: «Dans plusieurs régions, une surveillance médiocre du VIH, notamment dans certains pays d'Amérique latine, des Caraïbes, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, entrave les efforts de prévention et signifie souvent que les personnes les plus exposées au risque – les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables – ne sont pas couverts ou atteints de manière adéquate par les stratégies de prévention et de traitement du VIH».
(1) agence onusienne pour mettre en commun les efforts de lutte contre le sida

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