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Monday, November 14, 2005

BIENTOT

Notes de la rubrique "alors vais-je y arriver":bonjour, welcome, bienvenu, benvenito, http://groups.msn.com/vitrollesgaylundi, 14 novembre 2005

lion d'or a venise, bientot dans les sallles BROKERBACK MOUNTAIN


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Lion d'or au dernier festival de Venise, Brokeback Mountain d'Ang Lee conte l'histoire d'amour intense et torride entre deux cow-boys (Jake Gyllenhall et Heath Ledger) et capte la vie au-delà des mots. Incontestablement, on tient avec ce formidable film l'un des événements de début 2006. Preview.
BROKEBACK MOUNTAIN Un film d'Ang Lee Avec Jake Gyllenhaal, Heath Ledger, Michelle Williams Film américain. Durée : 2h 14min. L'histoire de deux hommes, un homme de main d'un ranch et un cowboy de rodéo, qui se rencontrent lors de l'été 1961 au Wyoming. Les deux hommes développeront une longue amitié qui se transformera en amour entrecoupée d'embrouilles, d'événements heureux et de tragédies. Une relation qui durera 20 ans dans une Amérique rurale et intolérante. Sur le papier, "la passion vécue par deux hommes, un propriétaire de ranch et un spécialiste du rodéo, qui se rencontrent à l'été 1961 entre le Wyoming et le Texas". Hâtivement présenté comme un western gay, avec un synopsis qui peut à sa simple lecture susciter la moquerie bêtasse, Brokeback Mountain est en réalité un film extrêmement viscéral. L’impression qu’il provoque est d’autant plus forte que l'on ne s’attend pas à être autant bouleversé par une histoire d’amour, a priori anodine et qui en fait confine au sublime. Alors que pendant toute la première partie, on a l’impression que le scénario dynamite les us et coutumes d’un genre balisé (le western), on se rend compte très vite que la suite raconte une toute autre histoire : celle d’un amour qui ne s’est jamais fini, d'une caresse indicible qui a suscité de multiples charivaris intérieurs, de sentiments de lâcheté vis-à-vis de la morale bien pensante, d’étreintes violentes qui trahissent l’absence, l’attente ou le désir, et surtout le refoulement des pulsions. Au bout de ces bobines, on est floués. Floués par l’élégance suprême de cet empire des sens qui en dit long par le simple pouvoir de la suggestion, sans avoir le moindre recours à la pénible démonstration.
Premièrement, et c’est un immense atout, le film semble témoigner un mépris radical pour les étiquettes. D'où le pari casse-gueule : dans quel sens considérer ou prendre le film ? A cette question, Ang Lee, cinéaste définitivement surprenant (c’est peut-être son meilleur film), a le bon goût de ne pas répondre. Précisément, il recherche ici à travers une forme a priori obsolète un moyen de décortiquer une société phagocytée par les apparences et l’uniformité. Le seul film récent qui ait réussi cette même gageure est Loin du Paradis (Todd Haynes, 2003) qui scrutait sous les multiples sourires de son héroïne la détresse absolue des frustrations. En creux, Haynes donnait à réfléchir sur les diktats actuels en même temps qu’il filmait le plus beau et flamboyant des mélodrames à la sauce Douglas Sirk sans tomber dans le pastiche cynique. Brokeback Mountain appartient à cette lignée de films qui parviennent à dynamiter les conventions d'un genre tout en restant subtilement bouleversant. Sous son apparence romanesque, car le film est foncièrement romanesque et romantique, il dit des tonnes de choses fondamentales sur l’existence et balaie avec classe les clichés comme les préjugés. De manière plus pragmatique, le film peut se lire comme une démonstration de l’éclectisme filmique d’Ang Lee, capable d’enchaîner les projets hétéroclites comme pas grand monde avec la même virtuosité. Il aime à s’exprimer dans des registres aussi dissemblables que la comédie (Salé Sucré), le drame intimiste (Ice Storm), le block-buster malade (Hulk), le wu-xia-pian grand public (Tigre et dragon). Quelque part entre Garçon d'honneur, Chevauchée avec le diable et Ice Storm, Brokeback Mountain ressemble à une sorte de western audacieux qui se plaît à ne pas appliquer les bonnes règles et surtout à ne pas raconter la bonne histoire...
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